Premières expériences avec le HTC HD 7

htc hd 7

Après mon Samsung SGH i780, HTC Touch et S710 avant lui, je découvre le fonctionnement du nouveau Windows Phone 7… et les premières impressions sont très bonnes. Histoire de s’assurer un confort d’utilisation maximum, j’ai acquis le HTC HD 7, le haut de gamme du fabricant coréen taiwanais, pour le nouvel OS Microsoft.

Haut de gamme il l’est de par son écran gigantesque de 4,3 pouces et de par son prix : 600 € seul ou 199 € avec un abonnement Virgin Mobile. J’étais un peu réticent à passer au MVNO (le quatrième opérateur national… virtuellement) de par son image très teenager et du fait d’un service client souvent décrié. Néanmoins Bouygues Telecom tardant à commercialiser le Smartphone d’HTC j’ai opté pour Virgin.
Pour le moment rien à signaler, commandé jeudi dernier, reçu le téléphone ce lundi et activé le tout dans la foulée. L’accès au web était fonctionnel quelques heures après et le réseau est tout à fait fonctionnel (basé sur le réseau SFR ou Orange… si quelqu’un peut confirmer ?). Seule mauvaise surprise (mais de taille), il semble que la 3G+ ne soit pas accessible, uniquement la 3G… à voir à l’usage. En tout cas pour 42 €/mois, c’est 4 h de communication, SMS illimités et Internet jusqu’à 1Go de données à plein débit.

Le téléphone maintenant

Comme convenu le téléphone est plutôt grand, j’avais quelques craintes quant à sa portabilité mais il est très fin et se glisse aisément dans une poche. De plus sa forme légèrement bombée accompagne bien la forme de la cuisse (je parle toujours d’un téléphone là ?). Par contre une fois en main, mieux vaut être équipé de mains de la taille conséquente, car le bouton d’allumage/extinction est difficilement accessible pour mes doigts de nains.

Le téléphone bénéficie d’un trépied arrière des fois que vous souhaitiez regarder un film entre amis. Bon ça sent le gadget, mais en tout cas ça permet de se la raconter en réunion une fois l’appareil posé sur le bureau. De manière générale, la finition est plutôt soignée même si on n’a pas trop souvent envie d’enlever le capot tant la coque est fine. Bref comme tous les autres Smartphones, la solidité est inversement proportionnelle au nombre de fonctionnalités disponibles dans le téléphone. Bon point, le touché du plastique est très agréable à la fois soyeux et légèrement grippant (mon dieu je m’arrête vraiment sur des trucs futiles).

Et si on allumait le bestiau ?

Windows Phone 7 impressionne dès le premier lancement. Déjà il est très rapide et fluide (vu le processeur embarqué encore heureux) et l’interface est vraiment bien pensée. Par contre il faut un peu de temps pour découvrir ses avantages, sinon vous vous sentirez démuni devant le menu de démarrage très concis.

Après quelques minutes c’est l’unité de l’interface qui saute aux yeux, tout semble naturel et prévu pour fonctionner de concert. C’est l’une des choses les plus difficiles dans une interface. Elle semble répondre de la manière dont je voudrai faire les choses. Cela peut sembler fanboy de dire ça, mais il faut vraiment appréhender l’interface pour saisir sa simplicité. Ce qui m’impressionne le plus et qui fait la force de l’OS c’est son système de tableau croisé appliqué à la navigation.
Dis comme ça, cela ne fait pas rêver et pourtant ça change beaucoup de choses. Par exemple pour naviguer entre les grandes rubriques vous faites glisser les panneaux horizontalement puis pour naviguer au sein des sous-rubriques vous naviguer verticalement. Cette navigation est particulièrement visible dans les applications intégrées à l’OS comme Zune ou Office mais pour vraiment percevoir la simplicité d’usage je vous conseille d’essayer l’application le Figaro qui, au-delà des considérations politiques du journal, est un vrai modèle d’intégration à l’interface Metro.

Au chapitre des regrets sur l’OS :

  • Pourquoi ne peut-on pas avoir de pourcentage associé à l’indicateur de batterie restante ? c’est assez perturbant de se fier à une micro-icone,
  • Pourquoi le téléphone s’allume automatiquement lorsqu’on le branche sur le secteur ?
  • Pourquoi la liste des applications se résume à une simple liste déroulante, impossible de créer des rubriques, de trier…
  • Pourquoi le menu de démarrage n’utilise-t-il pas la totalité de l’écran ? J’ai Smartphone géant autant l’utiliser pleinement, non ?
  • A quand une application vélib !

Et des regrets sur le hardware :

  • Argh pas de carte d’extension, on est donc limité au 7 Go (et non aux 8 Go marketing indiqués sur la fiche produit), et encore vous pouvez tabler sur 6 Go exploitables si on enlève l’OS, les applications etc. C’est fou de proposer autant de possibilités et de puissance pour brider le tout dans une mémoire super restreinte. C’est d’autant plus aberrant que la version américaine bénéficiera d’un port d’extension !
  • L’écran est très agréable mais il affiche un effet étrange sur les scrolls : comme si l’affichage bavait,
  • Les boutons pas terriblement bien placés : il m’arrive souvent d’allumer le téléphone alors que je souhaite l’éteindre, car j’appuie sur le bouton du volume/appareil photo en même temps,
  • Le bouton d’extinction justement qui réagit bizarrement parfois : on n’est pas sûr d’allumer ou d’éteindre à coup sûr,
  • La batterie chauffe pas mal en utilisation intensive et sa durée de vie assez faible (1 à 2 jours).

En conclusion l’OS est vraiment très agréable à utiliser et le hardware est très bien pensé malgré les quelques points évoqués ci-dessous, bref je ne regrette pas du tout mon acquisition. Pour la première fois j’ai le sentiment que la convergence dont on nous rebat tant commence à prendre forme.


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