Microsoft et la justice épisode 55 500…

Pour changer un peu des procès fleuves qui touchent (souvent à raison) l’entreprise remondienne , c’est un joyeux happy-end entre l’Union européenne et Microsoft que nous découvrons aujourd’hui. Souvenez-vous, comme chaque nouvelle version de Windows, Windows 7 embarquait, de base, Internet Explorer 8, au grand dam de ses petits camarades de classe (Firefox, Chrome, Opera, Safari j’en passe et des meilleurs).

Monsieur Microsoft en ayant assez de se prendre de grosses amendes, ils ont décidé de lâcher du lest sur ce point. Du coup à l’installation de Windows 7, on a droit à un bel écran de choix du navigateur à installer. Chouette c’est une bonne nouvelle ça madame. Et puis finalement Internet Explorer 8 n’a pas tellement à rougir de ses concurrents, pourquoi ne voudrait-il pas se frotter à la concurrence. C’est un peu l’heure du jugement dernier pour Internet Explorer : va t-il rester majoritaire dans le PAF du web, où cette ultime confrontation va telle mettre à mal un monopole de fait depuis, depuis, et bien depuis le début du web mes bons amis (ou presque).

Rendez-vous dans quelques mois pour voir si ce joyeux écran va bouleverser (ou pas) la répartition des parts de marché entre les browsers. En tout cas c’est la fondation Firefox et Google qui risque de faire la tête si le grand public décide malgré tout de rester sous Internet Explorer. Après on pourra interpréter ça de diverse manière :

• du point de vue de la concurrence : mais c’est bien sûr, les gens sont tellement habitués à IE qu’ils ne songent même pas à prendre le risque d’installer un autre navigateur, bouhhhh Microsoft tu devrais proposer IE derrière 12 menus et sans bouton « ok je veux l’installer »,
• du point de vue de Microsoft : ah ah, vous faites moins les marioles, on vous l’avait bien dit que notre navigateur déchire tout, avec ou sans écran de choix ! D’ailleurs attendez un peu Internet Explorer 9, qu’on vous mette encore un peu plus la pâté !

Bref on va encore bien rigoler ces prochains mois !

Source : Les échos du 16 décembre 2009