Dans le monde des jeux-vidéos on a coutume de qualifier la France (et plus généralement l’Europe), de cinquième roue du carrosse. Les consoles et les jeux eux-mêmes, ont tendance à sortir tardivement comparé aux Etats-Unis et au Japon. Cela chagrine généralement les fan-boys qui ne peuvent bénéficier, dès les premiers instants, du jouet à la mode. Par contre cela garantie un produit fiable le jour du lancement… on se rassure comme on peut.
Cette fois-ci Microsoft a décidé d’inverser les rôles en proposant le Windows Phone 7 dès le 21 octobre en France. Une charmante attention qui s’est bien vite soldée par un désenchantement certain. Si les responsables de l’entreprise n’ont pas manqué de se féliciter d’une sortie pleinement réussie, il en allait autrement en magasin. Les personnes désirant acquérir un exemplaire du Windows Phone se sont vu accueillir par la négative. A croire que Microsoft considère l’Europe comme son petit bac à simple, un galop d’essai avant les véritables hostilités américaines. Un peu frustrant. C’est d’autant plus agaçant, que deux semaines après les opérateurs ne se bousculent toujours pas pour proposer les smartphones :
- SFR : rien,
- Bouygues Telecom : rien,
- Orange : LG Optimus 7, Samsung Omnia 7 et HTC 7 Mozart
On est assez loin des 5 modèles qui devaient être proposés par les 3 opérateurs.
A qui attribué ces difficultés ? Microsoft qui a terminé en catastrophe son nouvel OS ? Les constructeurs qui ont tardés à peaufiner leurs téléphones ? Les opérateurs pas vraiment pressés de commercialiser ces terminaux ? Je n’ai malheureusement pas la réponse, une chose est sûre Microsoft aurait dû suivre d’un peu plus près ses partenaires… distribuer des exemplaires à ses employés ne fait pas tout.
Il n’y a pas qu’en téléphonie que l’Europe apparait peu attractive, c’est également le cas en matière de recherche puisque Bing présente une efficacité toute relative de ce côté de l’Atlantique. Un peu dommage lorsque l’on observe les résultats de Google en la matière !
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