Grosse journée que ce 9 juillet avec un départ matinal de Coueron pour une arrivée tardive à saint Léonard de Noblat (terre de Poulidor me dit on).
On a roulé un maximum le matin pour atteindre 120km avant le déjeuner. L’idée étant de n’avoir que 100km aà effectuer l’après midi. Psychologiquement on pensait que cela nous simplifierait la tâche.
Problème c’est après le déjeuner que le dénivelé a commencé à se faire sentir. C’est une succession de bosses. La plupart sont suffisamment courtes pour les grimper « à l’élan », mais plus on roule, moins c’est le cas. Mes qualités médiocres de grimpeur sont donc bien d’actualités. Nicolas monte toutes les pentes debout sur le vélo, alors que je mouline péniblement.
On déjeune au bord de chemins, à côté d’un puits, avant de repartir pour encore plus de dénivelé. La dernière côte avant l’arrivée à la brasserie sèche tout le monde. On s’arrête à Limoges, mais le lieu n’est pas le bon. 15 minutes sous le cagnard en attendant, ça n’arrange rien. On atterri à la brasserie, ou la serveuse ne sait pas ce qu’est une IPA et on repart pour 23km de plus jusqu’à saint Léonard. Une sacrée galère avec toujours plus de bosses à grimper. Je rêve d’un pédalier compact plutôt que mon 39/53.
Arrivée à saint Léonard on est cuit, on décide de s’arrêter tout de suite manger une pizza avant de rentrer au camping situé en contrebas. Monter sa tente dans le noir c’est pas ouf :)
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